Ces moments extraordinaires que nous vivions en cet étonnant mois d’avril 2020, nous posent la délicate question de définir l’essentiel.
Par exemple :
-Est ce que j’ai le droit d’aller me promener sur la plage ?
-Non ce déplacement n’est pas essentiel.
Il y a toute une FAQ sur le site de Santé Publique Fédérale pour tenter d’établir les contours de ce qualificatif « essentiel ».
Ainsi mon travail en crèche est essentiel pour la société, parce que je permets aux soignants d’aller sauver le monde, pendant que je garde leurs enfants. Ça s’appelle « soutien à la première ligne. » Donc oui, je peux aller bosser. Les missions de rangement, en revanche apparaissent moins vitales du point de vue des autorités. Et pourtant…
Parlons-en donc, puisque cette notion semble dépendre du point de vue de l’observateur.
L’essentiel se discerne, et il est différent pour chacun d’entre nous. Nous avons besoin de nous arrêter pour décider de ce qui compte vraiment, ce que l’on veut construire, et des moyens qu’on débloque pour atteindre nos objectifs. Que ce soit au niveau fédéral, mais surtout familial, conjugal, professionnel, et domestique évidemment ! Là je peux t’en parler.
Alors après 1 mois de tête à tête avec tes 4 murs, quel est ton constat ?
- Tu as réussi à mettre de l’ordre dans ta cave ?
- Et trier les habits d’été pour toute la famille ?
- Désencombrer l’abri de jardin pour ressortir la trottinette et les vélos ?
Ou bien tu essayes mais tu fais du sur-place en imaginant que définitivement cette maison est rebelle au rangement ? Peut-être même que rien que l’idée te donne des insomnies?
Donc si je reprends ma théorie du discernement, c’est le moment d’établir un constat et d’enclencher une vraie démarche :
ton besoin à identifier > décision d’une action > se donner les moyens d’atteindre son but > action > évaluation du résultat.
Et c’est là que tu m’appelles pour que je t’aide à reprendre le contrôle sur cette maison rebelle …
Parce que c’est ça l’essentiel :
La survie c’est bien, mais à long terme :
être bien dans sa maison et dans sa tête c’est mieux!
Et pour finir, voici une chanson de circonstance de Grand Corps Malade: